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( ambivalent )

In this series I continue to explore the central theme of my work: contemporary womanhood and its intrinsic connection to the past. In a departure from the broader temporal scope with which I typically engage, the history which informs these works is my own.

 

The pieces are constructed from personal elements: I literally inhabit each piece through self portraiture, and the statements are drawn from my lived experience. 

 

The series' title, Ambivalent, encapsulates the tension between a perpetual underlying uncertainty and a struggle to assert individuality. It juxtaposes a battle against doubts and fears, with an unwillingness to surrender. 

 

The slashes of lipstick are intended as wounds: there is a cost to confronting one’s own fears. Drawing inspiration from Lucio Fontana’s slashed canvases (and also from Stefan Sagmeister’s AIGA Detroit poster) my gesture is similar but is imbued with ambiguity. It is more an act of negation than a physical defilement, and is intentionally less definitive.

 

The marks, a bright red evocative of blood, are messy, bold, imperfect. And indeed, their impact remains uncertain. Each mark is the expression of a wound, but wounds heal, and many are unseen to begin with. Lipstick can be cleaned off. Lipstick mimics the physiological effects of arousal—literally a drawing of blood to the lips—it is but an artifice. So the mark is, in itself, ambiguous. 
It does not completely resolve the statement and a question remains: What if? What if it turns out that I am not strong? Not brave? What if I am afraid, after all?

 

Another type of wound is inflicted upon the body of some of the work by using pins to suspend the pieces in box frames. Reminiscent of voodoo, and thus redolent with the idea of spirit possession—an inherent struggle for control—mounting the flat prints by piercing them, renders them wobbly, fleshy in their frames and adds to an underlying sense of unease and physicality.

 

The typeface is both bold and feminine. The choice of all caps is a refusal to speak softly. The typesetting, with the letters and lines “crashing” (too close, touching each other) is intended to reinforce the intrinsic discomfort within each statement, intensifying the viewer's visceral experience.


Through Ambivalent, I invite viewers to confront the intricate interplay of doubt, emotional strength, and self-discovery. Through personal narratives and tactile imagery, Ambivalent explores the depths of human vulnerability and seeks to spark introspection and dialogue about the complex nature of identity and self actualization.

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Dans cette série, je continue d'explorer le thème central de mon travail : la féminité contemporaine et son lien intrinsèque avec le passé. Dans un écart par rapport à la portée temporelle plus large avec laquelle j'interagis généralement, l'histoire qui informe ces œuvres est la mienne.

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Les pièces sont construites à partir d'éléments personnels : j'habite littéralement chaque pièce à travers l'autoportrait, et les déclarations sont tirées de mon expérience vécue.

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Le titre de la série, Ambivalent, encapsule la tension entre une incertitude sous-jacente perpétuelle et une lutte pour affirmer l'individualité. Il juxtapose un combat contre les doutes et les peurs, avec un refus de se rendre.

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Les traits de rouge à lèvres sont intentionnellement conçus comme des blessures : il y a un coût à affronter ses propres peurs. Prenant inspiration des toiles entaillées de Lucio Fontana (et aussi de l'affiche AIGA Detroit de Stefan Sagmeister), mon geste est similaire mais imprégné d'ambiguïté. Il s'agit davantage d'un acte de négation que d'une profanation physique, et est intentionnellement moins définitif.

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Les marques, d'un rouge vif évoquant le sang, sont désordonnées, audacieuses, imparfaites. Et en effet, leur impact reste incertain. Chaque marque est l'expression d'une blessure, mais les blessures guérissent, et beaucoup sont invisibles au départ. Le rouge à lèvres peut être effacé. Le rouge à lèvres imite les effets physiologiques de l'excitation—littéralement un dessin de sang vers les lèvres—c'est une artifice. Ainsi, la marque est en elle-même ambiguë. Elle ne résout pas complètement l'affirmation et une question subsiste : Et si ? Et si cela se trouve, je ne suis pas forte ? Pas courageuse ? Et si j'ai peur, après tout ?

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Un autre type de blessure est infligé au corps de certaines œuvres en utilisant des épingles pour suspendre les pièces dans des cadres en boîte. Évoquant le vaudou et donc empreint de l'idée de possession spirituelle—une lutte inhérente pour le contrôle—monter les impressions plates en les perforant les rend chancelantes, charnues dans leurs cadres et ajoute à un sentiment sous-jacent de malaise et de corporéité.

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La police d'écriture est à la fois audacieuse et féminine. Le choix des majuscules est un refus de parler doucement. La composition typographique, avec les lettres et les lignes qui se chevauchent (sont trop proches, se touchant) est destinée à renforcer le malaise intrinsèque dans chaque déclaration, intensifiant l'expérience viscérale du spectateur.

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À travers Ambivalent, j'invite les spectateurs à confronter l'interaction complexe du doute, de la force émotionnelle et de la découverte de soi. À travers les récits personnels et les images tactiles, Ambivalent explore les profondeurs de la vulnérabilité humaine et cherche à susciter l'introspection et le dialogue sur la nature complexe de l'identité et de l'actualisation de soi.

Ambivalet FR
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